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On ne m'a pas demandé mon avis...mais je le donne quand même

On ne m'a pas demandé mon avis...mais je le donne quand même
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Derniers commentaires
19 février 2010

Grave!

2348002103_small_1Parfois, il arrive que certains vendredis soirs, soient des vendredis soirs de galère, pas forcément déprimant, juste sans rien de spécial, ces soirs de fin de semaine où on ne se dit pas encore que le week-end est raté et où surtout on a aucune envie de se prendre la tête.

Donc, ce soir, c’était mon vendredi soir de galère et canal diffusait, attention ça fait mal « Lol », cette comédie « intergénérationnelle » qui a émoussé plusieurs centaines d’adolescentes. Comprenez-moi, je voulais me ramollir le cerveau mais pas au point de le faire fondre avec La Ferme « célébrités » et puis quand j’ai vu qu’Alexandre Astier et feu Jocelyn Quivrin étaient au casting mes hormones n’ont fait qu’un tour.

Ainsi, si je n’ai pas encore succombé à la déferlante Twilight, je n’ai pas opposé beaucoup de résistance à ce « teen movie » en « french version ».

Forcément, ce n’est pas le film du siècle mais en tant qu’ancienne ado depuis relativement peu de temps au final, il faut reconnaître que le film est pas trop caricatural (mon jeune frère de 15 ans en a même témoigné pour me l’assurer). Cela dit ça s’arrête là, je n’avais finalement pas trop besoin d’une étude anthropologique sur les jeunes et cela s’adresse vraiment au public visé.

Bref, mon vendredi soir de galère se termine mais le retour aux souvenirs de l’époque lycée me font bloquer sur un vieux clip de Offspring. Cependant, je pense revenir au présent de mon début de vingtaine qui me permettent de regarder, sans l’autorisation parentale, « Californication », j’aurai pu pousser le vice de la soirée plus loin avec une comédie romantique mais j’ai pas parlé d’une soirée au fond du trou non plus !

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3 février 2010

Gainsbourg, une vie héroïque

gainsbourgfilmAllez au cinéma relève pour moi de l’événement, là où certains y vont 3 fois par semain moi la fréquence se calcule davantage par an. Car, oui pour moi un film doit valoir la peine d’être vu au cinéma, cependant des fois j’y vais aussi juste pour le plaisir de l’obscurité qui donne une toute autre dimension au film.
En l’occurrence, on l’aura compris, il s’agit du film de Joan Sfar Gainsbourg, une vie héroïque.
Gainsbourg a toujours existé chez moi, mes parents écoutaient comme j’ai pu le dire précédemment et sa vie m’a toujours intriguée, j’avais vu un bon nombre de documentaire sur lui, je pensais que le film ne m’apporterai rien de nouveau.
S’agissant de sa vie, des faits, des moments forts, en effet je n’ai pas appris grand-chose. Par contre, l’approche de Sfar vaut vraiment le détour, entre vie réelle et vie rêvée, le film retrace plus un parcours psychologique qu’il ne dépeint une biographie fidèle.
Entre volutes de fumées, alter égo décharné et effrayant, le film est bercée tout du long par les musiques qui ont mené cet homme à devenir Gainsbourg. Le regard du réalisateur apparaît comme tendre face ce personnage qui se caractérise finalement par une immense timidité, il n’en fait pas pour autant l’apologie. Il était comme il était, avec ses forces et ses démons, malgré son talent à de nombreux points de vue, on ne l’envie pas un seul instant, du moins pour ma part.
Néanmoins, j’ai apprécié l’idée de ne pas filmer sa mort, le film se termine sur une note plutôt positive, sur sa paternité tardive mais visiblement heureuse. Pour ma part, le réalisateur a eu raison de finir de cette manière car, au bout du compte la fin de Gainsbourg tout le monde la connait.
Je pourrais parler de la performance du jeu d’acteur de son interprète mais à mon sens la prouesse se trouve plus dans cette vision onirique de sa vie, le terme de « conte » employé me semble être en effectivement le terme adéquat car, les vrais contes ne sont pas des Disney.

26 janvier 2010

Permis joli joli

citroen_ds_19Cher toi, sache qu’hier j’ai obtenu mon joli permis de conduire !
Me voilà donc armée d’une arme de destruction massive sur quatre roues, parfois armée d’un airbag.
Pour ça, votre hôte aura dû passer l’épreuve pas moins de quatre fois, me faisant connaître comme chez moi, le centre d’examen, aussi bien que si j’étais moi-même examinateur.
Bref, me voilà en possession de ce petit papier m’octroyant le droit de conduire, de rouler, de faire des créneaux, des rangements en batailles, des demi-tours et autres joyeusetés ainsi que circuler parmi d’autres calamités ambulantes.
Attention ! Je ne suis pas en train de dire que je ne mérite par mon joli carton rose, au contraire avec aucune remarque de mauvaise conduite sur mon papier et que des A pour mes manœuvres et questions, je pense le mériter, mais c’est une responsabilité que je vais devoir gérer après en avoir payer le prix (au sens littéral).
Mais je suis ravie, sortons donc le champagne sans prendre le volant après.

18 janvier 2010

Envie de "vieux"

Serge_202wiEn ce moment, faute de trouver quelque chose de récent me plaisant vraiment, je me replonge dans les classiques de mon enfance écoutés par mes parents, ces classiques qui en plus ressurgissent en 2010, dans un but marketing, sans aucun doute, mais qui me replongent dans ses doux moments de naïveté où la majeure partie de texte m’échappait totalement, mais laissant place au rythme me faisant danser, dans mes robes ballons, autour de la table du salon, le dimanche après-midi pendant que mes parents, laissés à leurs conditions d’adultes, faisaient leurs comptes du mois.
Ces classiques dont je parle : Dutronc, Gainsbourg, Sting, Mike Oldfield… ces musiciens qui ont bercé mes jeunes années, que je reconnais à la première note, dont je connais par cœur les refrains en ne comprenant que maintenant les couplets, me faisant ainsi redécouvrir ces chansons que je pensais connaître parfaitement.
Evidemment, cette envie pourrait s’apparenter à tout le phénomène médiatique autour de la sortie du film sur Gainsbourg (dont la suppression de la fumée de cigarette de l’affiche m’énerve au plus haut point, au nom du respect d’une loi qui en oublie l’essence même de ces personnes qui appartiennent désormais à notre Histoire) ou encore aux nombreux concerts prévus par Jacques Dutronc cette année. Je ne dis pas être totalement insensible, après tout, je ne pense pas être au dessus de tout ça, mais cela dit j’aime à penser que cela a toujours fait partie de moi, voilà plus de 15 ans maintenant que j’entonne le refrain de « La javanaise » de Gainsbourg quand je m’ennuie ou juste comme ça, presque autant que je reprends les chansons les plus connues de Dutronc, que je les écoutent de temps en temps pour me rappeler justement ces dimanches pluvieux dans le pavillon de banlieue dans lequel nous habitions, en attendant de pouvoir regarder notre K7 de Disney en prenant le goûter.
A mon âge, où je n’ai plus celui d’être une ado et où je ne m’envisage pas comme étant une femme digne de ce nom, ces moments vers mon enfance me font penser qu’ils sont si proches et qu’en même temps je m’approche inexorablement vers ce moment où, c’est sans doute moi qui transmettrait les musiques et sons que je me suis appropriés grâce à ceux de mon enfance, ceux qui m’appartiennent pour l’instant à moi seule, et qu’un jour je partagerais, comme mes parents l’ont fait.

17 janvier 2010

Le nombrilisme de la condition humaine

narcisseFichtre! En, voilà un titre bien envoyé, du genre d'une classe survoltée, rebelle, qui critique, qui ose dire à voix haute ce que tous les autres, perfides êtres bipèdes semi-développés que nous sommes, pensent tout bas. Oui monsieur ! Cette classe qui ne se fait plus marcher impunément sur les pieds et qui osera dire « Aïe » face à l’infamie !

Car oui, l’Homme (avec un grand h) est nombriliste ! Il s’aime, se regarde, se fait sculpter, peindre, prendre en photo, « facebookiser » / « twitteriser », pensant laisser ainsi une trace dans un monde mouvant. Se donner de l’importance pour pouvoir penser que, sans lui, le monde ne serait pas celui qu’il est (ce qui n’est, certes, parfois pas un mal) et, a contrario, penser donc que son humble présence aura eu un impact sur la société. Là où certains pensent que l’être humain est doté de toutes ses capacités pour accomplir une tâche bien particulière, qui lui est confiée bien avant sa naissance, se donner de l’importance pourra les rassurer, pensant accomplir ainsi son petit bout d’Histoire dans l’Humanité.

Ainsi, bien que ma vision personnelle de l’existence de l’Homme sur Terre soit pour ma part moins singulière (pour moi c’est juste une succession de coup de chances), je m’en vais de ce pas continuer à perpétuer ce trait commun aux êtres humains, qu’est la mise en avant de soi sans que ça ait un véritable intérêt et pour cela, je l’affirme haut et fort (mais pas trop, j’ai les cordes vocales fragiles) : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, pour votre plus grand désintérêt je me « bloguise » !

Photo: Narcisse blanc

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